Systèmes de gestion de l’information : Un outil puissant pour aider à lutter contre la corruption

J’ai récemment participé à la réunion de la Prospectors & Developers Association of Canada à Toronto et après avoir échangé quelques conversations avec des collègues qui travaillent en Afrique, j’ai été désagréablement surpris d’apprendre que la corruption était en hausse. Bien sûr, la corruption a été et est toujours une menace pour le développement économique de nombreux pays. Je suppose que ma déception réside davantage dans sa récente augmentation dans les pays où nos clients opèrent.

Quand la corruption s'immisce dans les opérations

Ce n’est une nouvelle pour personne, la gestion des données est très sensible et étroitement liée à la corruption. En fait, mon collègue François a abordé cette question plus en profondeur il y a quelques années. Dans cet article, j’aimerais vous faire part d’une de nos expériences directes en matière de corruption, alors que nous travaillions avec un client.

Le client était basé en Afrique subsaharienne et utilisait notre logiciel de gestion des données (ou système de gestion de l’information) pour suivre et contrôler ses activités d’accès à la terre. Tout se passait bien et le système s’est avéré être un outil formidable pour gérer toutes les informations relatives à la compensation et à la réinstallation. Mais à un moment donné, le comportement de certains membres du personnel a changé et ils sont devenus réticents à utiliser notre logiciel. L’équipe de projet a presque cessé d’utiliser le système.

Nous étions assez perplexes quant à la raison de cette situation. Il s’est avéré que le problème sous-jacent était que l’application Boréalis rendait toutes les informations disponibles et traçables, empêchant ainsi certains membres du personnel d’exploiter les fonds de compensation pour gagner plus d’argent. La transparence dans la gestion des données empêchait la corruption, contrairement aux feuilles de calcul Excel ou à d’autres systèmes de gestion des données plus souples. Heureusement, sur ce projet, quelques utilisateurs clés ont vu l’avantage d’utiliser un tel système et il est resté l’outil de compensation utilisé.

Réaliser le monde que nous voulons

Il y a quelques semaines, je suis tombée sur un article très intéressant sur la corruption en Afrique subsaharienne : L’Afrique sub-saharienne : La réalisation de « l’Afrique que nous voulons » commence par l’État de droit. Bien qu’il révèle des faits assez décevants sur la corruption, il propose également des solutions pour nous aider dans notre lutte contre les inégalités, les pots-de-vin et la corruption tout court. Il fait également référence à l’Agenda 2063, une stratégie mondiale visant à améliorer le partage des ressources de l’Afrique entre les Africains afin qu’elles profitent à tous.

La lutte contre la corruption est un combat permanent dans lequel nous nous engagerons pendant de nombreuses années encore. Un long voyage nous attend, mais si nous nous équipons des bons outils et que nous unissons nos efforts, nous serons peut-être en mesure de « Réaliser le monde que nous voulons » plus tôt que nous le pensons.

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