Enjeux de la relocalisation des populations affectées par les projets des industries extractives

Si les projets miniers et pétroliers peuvent fournir une aide importante au développement économique et social local des pays dans lesquels ils ont lieu, ils peuvent aussi faire émerger de nombreux conflits sociaux de la part des communautés affectées par ceux-ci.En effet, lorsque les gisements de minéraux sont situés dans des zones habitées par des populations en milieu rural, il en découle souvent une certaine controverse étant donné que les déplacements et les expropriations qu’ils engendrent ne sont pas désirés par les communautés touchées. L’étendue de cette controverse fluctue, entre autres, en fonction de la capacité des communautés relocalisées à entrer en communication avec la compagnie qui exploite le projet, et selon les compensations qui leurs seront offertes.

La relocalisation d’une population est une problématique complexe qui comporte plusieurs impératifs comme celui de devoir recréer une structure sociale, économique et politique durable et équivalente à celle qui existait avant la décision de déplacement.  La Banque Mondiale estime que plusieurs risques d’appauvrissement sont rattachés au déplacement de populations : perte des récoltes, chômage, augmentation de la mortalité, etc. Bien qu’il soit très difficile de neutraliser tous ces risques, le moyen pour les minimiser est de planifier et d’agir avec un processus constant clair et transparent.

À cet effet, la Banque Mondiale a établi une politique opérationnelle (OP 4.12) responsable d’encadrer la réinstallation involontaire de personnes. Cette dernière propose l’élaboration et la mise en place d’outils comme le Plan d’Action de Réinstallation (RAP)  fournissant des orientations dans la planification et l’exécution de la réinstallation involontaire des projets.

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque Mondiale propose également un guide complet (Handbook for preparing a Resettlement Action Plan) comprenant des procédures et actions qui visent à  réinstaller et indemniser équitablement les personnes et les communautés touchées par les projets d’investissement de l’IFC.

Dans un tel contexte, une gestion saine et efficace des données sociales est une condition importante au succès de l’implantation de ces procédures et peut s’avérer souvent comme un défi de taille.  À cet effet, un système de gestion de l’information peut assurer la mise en place d’une procédure de compensation et de relocalisation bien définie où l’individu affecté est l’unité de base du fonctionnement de ce dernier. En s’assurant d’alimenter le système avec les données exactes et en effectuant des tests de qualité réguliers ont peut ainsi minimiser les erreurs et obtenir des rapports d’aide à la décision essentiels au plan d’action de réinstallation.

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