En raison de la demande pour les minéraux essentiels qui continue d’augmenter rapidement, l’industrie minière mondiale connaît une croissance extraordinaire, alors que les 40 plus grandes sociétés minières au monde ont enregistré des résultats records en 2021, avec notamment des chiffres d’affaires en hausse de 32%.
Selon PWC, le succès futur de l’industrie minière dépendra de sa capacité « à jouer un rôle de premier plan dans la transition mondiale vers une énergie propre tout en continuant de générer une valeur importante pour les parties prenantes. »
Sur le plan international, le Canada fait bonne figure avec son initiative vers le développement minier durable qui vise justement à renforcer la productivité au sein de l’industrie extractive, tout en s’assurant de le faire de la façon la plus responsable possible sur les plans social, économique et environnemental.
C’est ici que le logiciel Boréalis entre en jeu, en tant que solution adaptable qui permet de mettre en place les suivis indispensables à une bonne gestion des engagements de développement durable et des relations avec les parties prenantes.
Vers le développement minier durable
L’initiative Vers le développement durable (VDMD) est un programme canadien de soutien aux entreprises minières qui les accompagne dans leur gestion des risques environnementaux et sociaux.
Lancé en 2004, VDMD est devenu en 2006 une condition d’adhésion pour les membres de l’Association minière du Canada (AMC), et en 20133, on a ajouté à cet engagement « l’obligation de faire la preuve d’une amélioration continue au fil du temps ».
L’adhésion à cette initiative n’est obligatoire que pour le Canada, mais il semble qu’un bon nombre des membres de l’AMC en respectent les normes de façon volontaire lorsqu’ils exercent leurs activités en dehors du pays. Depuis 2015, la Finlande, l’Argentine, le Botswana, les Philippines et l’Espagne ont adopté le programme d’origine canadienne, un témoignage de sa pertinence et de son efficacité. D’autres pays envisageraient d’ailleurs de s’y rallier également.
VDMD repose sur trois valeurs principales qui doivent sous-tendre toutes les activités auxquelles se livrent les minières, de l’exploration au recyclage, en passant par le développement et la production.
Responsabilité
Des évaluations rigoureuses sont menées sur les sites miniers mêmes, et tous les trois ans, les résultats sont vérifiés par des experts qualifiés.
Transparence
Le rendement des sociétés minières, établi selon une série d’indicateurs clés, est publié sur les sites Web des associations concernées afin que toutes les personnes ou entités intéressées – y compris les parties prenantes – aient accès à des renseignements détaillés sur leur engagement en matière de durabilité.
Crédibilité
VDMD est chapeautée par le Groupe consultatif des communautés d’intérêts (GCCI), un groupe indépendant représentant plusieurs intérêts et ayant notamment pour mandat de favoriser le dialogue entre les entreprises minières et leurs parties prenantes.
Avec VDMD, les sociétés minières s’engagent à démontrer en toute circonstance leur sens des responsabilités face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux, avec honnêteté et intégrité.
Afin de transformer les engagements des minières en actions concrètes, VDMD a établi huit protocoles de rendement regroupés sous trois domaines d’importance : Collectivités et gens, Intendance environnementale et Efficacité énergétique. Ces protocoles sont des outils d’évaluation basés sur des indicateurs de rendement qui permettent de mesurer la qualité, la portée et l’efficacité des systèmes de gestion des minières. Ces évaluations visent à offrir au public des renseignements justes sur le rendement de l’industrie dans des domaines environnementaux et sociaux importants.
Le logiciel Boréalis facilite la surveillance des objectifs, des activités, des communications et des résultats, ainsi que leur diffusion à toutes les personnes et à tous les groupes concernés.
Collectivités et gens
1. Relations avec les Autochtones et les collectivités
Ce protocole permet d’évaluer ces relations selon quatre indicateurs, soit l’identification des groupes et des individus touchés, le maintien de bonnes relations avec eux, une approche collaborative, et la mise en place d’un système de rétroaction aux préoccupations des collectivités.
Une bonne pratique : S’engager fermement à obtenir le consentement préalable, libre et éclairé des peuples autochtones directement touchés par un projet.
Boréalis permet non seulement de créer un registre complet des parties prenantes, mais également de regrouper rapidement les différents acteurs dans des catégories comme : positionnement, relations avec l’organisation, groupe d’appartenance, emplacement, etc. De plus, grâce aux nombreux rapports pouvant être générés sur demande, le système permet d'extraire en quelques clics seulement des données sur le nombre de communications qui ont eu lieu et les engagements pris avec les acteurs – autochtones ou autres –, le nombre et la nature des enjeux soulevés, ainsi que le nombre de parties prenantes affectées par ceux-ci.
La mise en place d’un système de rétroaction pour les communautés est facilitée grâce à notre portail de plaintes et de commentaires, qui est l’extension naturelle de notre module de gestion des plaintes. L’entreprise s’assure ainsi de posséder un mécanisme de gestion des rétroactions solide et de fournir aux gens une façon neutre de soumettre des commentaires via une plateforme web où ils peuvent faire part de leurs préoccupations de façon anonyme.
Basé sur le modèle classique de gestion des plaintes, avec un processus d’escalade et de renvoi à l’externe, le système de rétroaction, parfaitement intégré au logiciel, permet lui aussi la création de rapports sans effort.
2.Planification de la gestion de crises et des communications
Avec ce protocole, les minières ont l’obligation d’établir un plan de gestion de crise et des communications. Elles doivent ensuite le réviser régulièrement et le mettre à jour au besoin. Le plan doit inclure des formations annuelles et des exercices de simulation.
Une bonne pratique : Mettre en place des équipes de gestion de crises à l’échelle de l’entreprise.
Pour faciliter la communication avec des parties prenantes devant être alertées en cas de situations de crise, Boréalis propose un complément de communication intelligente qui permet de cibler rapidement les personnes et les groupes devant être informés : par exemple, les propriétaires de terrains jouxtant un cours d’eau ayant pu être contaminé. Le logiciel conserve également des traces de ces communications en un seul endroit, favorisant également le suivi.
3. Santé et sécurité
Ce protocole oblige les sociétés minières à rendre des comptes sur leur gestion en matière de santé et sécurité, à prévenir les incidents, à former employés et entrepreneurs, à surveiller le rendement et à produire des rapports, et à établir des objectifs visant le « zéro incident ».
Une bonne pratique : Mettre en place un programme de formation comprenant notamment une analyse des besoins et la gestion de dossiers de formation.
Boréalis est un outil centralisateur qui permet de mettre en place des échéances, de suivre les redditions de comptes offertes au public et aux autorités, et de surveiller la réception et la bonne compréhension des consignes de sécurités et des autres communications. Dans le cas, par exemple, où le guide d’utilisation d’une nouvelle machine doit être lu et bien compris par 34 personnes dans l’entreprise, Boréalis offre la possibilité de noter les détails sur la transmission et la réception des renseignements, sur les réponses des employés, sur les évaluations individuelles, etc. Des données qui ont beaucoup de valeur en cas de vérification.
Le logiciel permet aussi de retrouver facilement qui, parmi les acteurs concernés par un projet, devrait recevoir les résultats de telle évaluation de rendement.
4. Prévention du travail des enfants et du travail forcé
Ce protocole est différent des autres puisqu’il porte sur des réalités que les minières doivent ÉVITER.
Elles ne doivent pas faire exécuter des travaux potentiellement dangereux par une personne de moins de 18 ans ni engager une personne de moins de 15 ans. Elles ne peuvent forcer une personne à travailler, et si ce risque est élevé, elles doivent mettre en place des processus de surveillance adéquats.
Une bonne pratique : Éviter de restreindre de façon déraisonnable la liberté de mouvement des employés.
Pour appuyer ce protocole, il est possible, avec Boréalis, de mettre en place un processus de surveillance et de dénonciation anonyme par l’entremise de notre portail de gestion des rétroactions, pour quelqu’un, par exemple, qui serait témoin de pratiques interdites et qui souhaiterait dévoiler la situation problématique sans avoir à subir des conséquences négatives.
Intendance environnementale
5. Gestion des résidus minier
Ce protocole prévoit des engagements fermes sur le plan de la gestion des résidus miniers et comprend la mise en place d’un système de gestion des résidus, l’élaboration de plans d’urgence, la nomination d’un dirigeant responsable, une vérification annuelle et la production d’un guide complet afin de mieux gérer les risques.
Une bonne pratique : S’assurer que tous les aspects de la gestion des résidus miniers respectent les exigences du Guide sur les résidus miniers de l’AMC.
6. Gestion de la conservation de la biodiversité
Avec ce protocole, l’entreprise minière s’engage à gérer la biodiversité en appliquant la hiérarchie des mesures d’atténuation, en déterminant les aspects importants de la biodiversité et en publiant des rapports sur son rendement en la matière.
Une bonne pratique : Consulter les collectivités touchées sur les programmes et activités de conservation.
7. Intendance de l’eau
Ce protocole exige des minières qu’elles s’engagent à administrer l’eau, à mettre en place un système de gestion, à collaborer avec les autres utilisateurs de l’eau, et à établir des objectifs afin de mesurer leur rendement.
Une bonne pratique : Élaborer un programme de surveillance de l’eau qui comprend des mesures de réduction des risques reliés à la quantité et à la qualité de l’eau.
Efficacité énergétique
Ce protocole prévoit que les sociétés minières s’engagent à poser des actions climatiques ambitieuses, à gérer les changements climatiques, à se fixer des objectifs et à rendre accessibles leurs résultats de performance.
Une bonne pratique : Élaborer un système complet pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES.
Ce protocole peut également bénéficier des fonctions offertes par Boréalis en ce qui concerne l’établissement d’échéanciers et la surveillance des actions, des communications, ainsi que des évaluations.
Avec près de 20 années d’expérience dans le domaine minier, Boréalis saisit parfaitement l’importance de viser un modèle d’extraction minière durable qui tient compte de ses impacts sociaux et environnementaux. Nos experts sont passés maîtres dans l’art de travailler avec les différents standards qui entourent la gestion des parties prenantes, comme ISO 26000 et AA1000.
Toujours à l’écoute de nos clients de l’industrie minière afin d’améliorer notre produit, nous offrons la soluts besoins de partage de donnés besoins de partage de données en lien avec les critères établis par VDMD.
En tant que logiciel développé spécialement pour la gestion des parties prenantes, Boréalis fait un travail particulièrement utile et exceptionnel pour toute la portion Collectivités et gens de VDMD.
Ce qui ne l’empêche pas, cependant, d’être aussi pratique pour tous les autres protocoles, surtout en ce qui concerne la surveillance des communications.
Que votre organisation adhère à l’initiative VDMD ou qu’elle s’engage simplement à rendre ses pratiques minières plus durables, nous sommes certains que notre plateforme de gestion des parties prenantes peut vous aider à avoir un impact positif sur les communautés. Contactez-nous dès aujourd’hui pour demander une démonstration
