Parties prenantes : Comment améliorer l’interaction (partie 1)

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Recommandations pour les projets extractifs

Les activités de consultation et de communication avec les parties prenantes doivent se dérouler sur une base régulière et constante pour toute la durée d’un projet extractif. Respecter les lois ou les exigences établies par le gouvernement (l’approbation de l’étude d’impact sur l’environnement par exemple) ou par l’emprunteur ne devrait pas être la seule motivation pour ces activités. Une telle vision à court terme se transforme en un ensemble de réunions sans valeur, ce qui ne permet pas d’établir une relation constructive avec les communautés.

Dans cet article – qui est divisé en deux publications – nous exposerons quelques pratiques qui ont montré de bons résultats pour le maintien d’une bonne relation avec les parties prenantes dans divers projets du secteur extractif (miniers et pétroliers et gaziers). Il est important de mentionner qu’il est nécessaire d’analyser si les recommandations faites sont applicables à un contexte précis avant de les appliquer.

Identification des parties prenantes

Identifier qui sont les parties prenantes, c’est-à-dire celles qui sont touchées directement ou indirectement par un projet, est la première étape. Les personnes, les organisations ou les groupes-clés et leur relation avec le projet sont à déterminer. Les leaders des différents groupes et ceux qui représentent ces organisations/groupes-clés doivent être identifiés puisqu’ils ont une certaine influence sur le reste de la communauté.

L’identification des parties prenantes est plus délicate dans les cas où le projet touche des communautés autochtones ou des groupes démunis qui pourraient ne pas être représentés. La question du genre doit aussi être tenue en compte dans certains contextes particuliers.

Le gouvernement est un acteur primaire et ses associations déjà établies et toujours actuelles peuvent constituer des alliées dans l’implantation des projets. Cela peut même renforcer la responsabilisation de l’entreprise envers la communauté, un élément important à ne pas oublier.

La liste que le CIMM (Conseil international des mines et métaux) propose dans le document « Boîte à Outils de Développement Communautaire » peut aider à identifier les parties prenantes possibles.

Analyse des parties prenantes

Lorsque les parties prenantes sont identifiées, leur analyse se poursuit, notamment en découvrant de quelle manière et dans quelle mesure elles seront touchées par le projet. Il faut également déterminer leur intérêt, attitude et position par rapport à celui-ci.

La possibilité que tous les individus d’un groupe ou d’une organisation n’aient pas la même position ou le même point de vue sur le projet ou sur les différents thèmes reliés au projet (p. ex., les travaux complémentaires, la réinstallation ou l’emploi local) est à prendre en considération. Une fois les points de vue déterminés, il faut choisir le type de communication qui sera utilisé.

Lorsque les différentes parties prenantes sont connues et identifiées, il est possible d’établir des critères afin d’évaluer les différentes options pour améliorer la relation entre l’entreprise et celles-ci.

Bases fondamentales

Il y a des règles de base à suivre dans toute interaction : l’attention, le respect, l’obligation de rendre compte, l’impartialité et la transparence. Ces aspects sont fondamentaux et doivent être travaillés par les deux partis de façon continue.

L’attention : envers la sécurité, la santé et le bien-être des employés, des entrepreneurs, des partenaires et des communautés d’accueil.

Le respect : envers les personnes et l’environnement, en étant sensible aux thèmes et à la capacité de répondre aux valeurs de la société d’accueil, c’est-à-dire de la communauté réceptrice.

L’obligation de rendre compte : accomplir ce qu’on a promis de faire. Maintenir et respecter ses engagements.

L’impartialité : comme le fondement de la répartition des avantages et des occasions entre les employés, les communautés d’accueil et les gouvernements.

La transparence : interagir de manière ouverte et inclusive pour aborder conjointement les défis et les occasions rencontrés.

À lire aussi :
Parties prenantes: Comment améliorer l’interaction (partie 2)

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